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VESPERTINE/ OCEANA / TROIS GNOSSIENNES

VESPERTINE/ OCEANA / TROIS GNOSSIENNES (2024)
Laissez-vous emporter par "Vespertine / Oceana / Trois Gnossiennes" pour 6 représentations.

 

VESPERTINE

Liam Scarlett propose un art du ballet où la musique joue un rôle central. Ici c’est la fameuse Follia de Corelli, arrangée par Bjarte Eike, qui sert de «  script  » au danseur et devient le fil conducteur d’une pièce où chaque mouvement illustre une ornementation de la partition. Tout comme la musique qui revient sur elle-même, la chorégraphie est à la fois inventive et merveilleusement progressive. Aucune séquence n’étant en rupture avec la précédente, Vespertine est une somptueuse boucle chorégraphique.

 

OCEANA
Création 2011 pour le Ballet Nice Méditerranée

Depuis les années 60 où elle participait aux performances de la Judson Church, jusqu’à Oceana qu’elle crée en 2011 pour le Ballet Nice Méditerranée, Lucinda Childs n’a cessé d’affiner sa quête du mouvement perpétuel. La répétition des gestes et leur multiplication l’ont amenée à créer une danse fluide qui s’enchaîne et trouve sa force dans son éternel recommencement. Rien d’aride pourtant dans cette mélopée chorégraphique tissée à partir d’un fragment initial et s’étalant en une somptueuse dentelle.

TROIS GNOSSIENNES
Entrée au Répertoire - Création le 5 mars 1982 au Stadsschouwburg d'Amsterdam

Trois gnossiennes, sur la musique éponyme d’Erik Satie, était à l’origine la dernière pièce de « Cinq histoires courtes » d’Hans van Manen (1982). 

Cette pièce a ensuite été intégrée au programme Piano Variations avec Sarcasmen. Dans cette suite de cinq ballets, Van Manen, comme toujours, s’intéresse aux relations souvent discordantes entre les êtres et particulièrement entre les hommes et les femmes. À la suite de la satire vicieuse de Sarcasmen (Variations pour piano II), Trois gnossiennes (Variations pour piano III) apparaît comme une trêve temporaire. Bien qu’il commence par une tension refoulée entre l’homme et la femme, l’atmosphère se transforme pour devenir harmonieuse. Les danseurs font preuve d’une confiance naturelle l’un dans l’autre et se complètent parfaitement. Van Manen met le piano et le pianiste en scène, ils sont partie intégrante de la chorégraphie. Il laisse les accords d’ouverture et de fin au seul pianiste, l’hommage du chorégraphe à la musique : sa source d’inspiration.

Publié le 21/03/2024


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