Nous sommes repus mais pas repentis
Metteure en scène, pianiste et comédienne, Séverine Chavrier, déjà accueillie au Liberté avec Les Palmiers sauvages, porte à la scène l’écriture décapante et la rage véhémente de Thomas Bernhard. Une rage active et outrancière engagée sur tous les fronts : politique, artistique et intime. Séverine Chavrier, nouvelle directrice du CDN Orléans/Centre-Val de Loire, pratique un théâtre nourri des multiples facettes de sa personnalité : le corps, la musique, la vidéo, la parole. Toutes sont convoquées à ce Déjeuner chez Wittgenstein, ici librement agrémenté d’extraits d’autres œuvres du même auteur : Le Naufragé, Maîtres anciens, Un Souffle, Mes Prix littéraires ou encore Des Arbres à abattre, desquels elle a tiré ce qu’elle appelle espièglement « des monologues d’ontologie ». Un théâtre riche et vivant pour s’engouffrer au coeur de cet ostracisme familial, sur fond de vaisselle brisée, que décrit le plus acide des auteurs autrichiens.
Scénographie Benjamin Hautin
Dramaturgie Benjamin Chavrier
Lumières Patrick Riou
Son Frédéric Morier
Vidéo Jérôme Vernez
Assistanat mise en scène Maëlle Dequiedt
Assistanat scénographie Louise Sari
Reprise CDN Orléans/Centre-Val de Loire
Production Théâtre de Vidy / La Sérénade Interrompue
Coproduction Odéon – Théâtre de l’Europe / CDN Besançon Franche-Comté.
Avec le soutien de la Spedidam, de Pro Helvetia, de la Haute École de Musique et du Conservatoire de Lausanne.
Déjeuner chez Wittgenstein de Thomas Bernhard (traduction de Michel Nebenzahl) est publié chez L’Arche Éditeur, agent théâtral du texte représenté
Salle Albert Camus
Durée : 2h35 avec entracte
Texte Thomas Bernhard
Mise en scène Séverine Chavrier
Avec Séverine Chavrier, Laurent Papot, Marie Bos et la participation d’élèves du Conservatoire TPM
Publié le 21/02/2018