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théâtre

L'ÉQUILIBRISTE

L'ÉQUILIBRISTE (2024)
Un jour, sur une route de campagne, au cours de sa promenade, un homme en croise un autre, doté d’une tête de cheval. Bien que n’ayant aucun sucre à lui offrir, le flâneur solitaire parvient à engager une pétillante conversation avec ce drôle de zèbre et à s’entretenir avec lui du printemps...


Un jour, sur une route de campagne, au cours de sa promenade, un homme en croise un autre, doté d’une tête de cheval. Bien que n’ayant aucun sucre à lui offrir, le flâneur solitaire parvient à engager une pétillante conversation avec ce drôle de zèbre et à s’entretenir avec lui du printemps, des livres qui proviennent des arbres et qui bruissent parfois comme des feuilles d’acacia ou de la souveraineté des pâquerettes qui, toutes bêtes et toutes menues qu’elles soient, ont dû livrer des guerres sans pitié pour survivre jusque-là...

Ce récit étrange et étourdissant, drôle et surréaliste, à la fois léger comme une plume et dense comme du métal, est celui que porte sur ses épaules L’équilibriste de Christian Bobin, un texte court que la comédienne Hélène Gratet est allée piocher, au milieu d’autres plus longs et plus connus, dans l’oeuvre magistrale de l’auteur de L’éloge du rien pour l’adapter à la scène...

Pour progresser sur le fil tendu de ce conte métaphysique, Hélène Gratet pourra prendre appui sur le jeu vif et aérien de la pianiste Laurence Garcin, qui fera crépiter autour de ses mots et de ses silences les notes de Ligeti, de Scarlatti ou d’Arvo Pärt. Avec cet Équilibriste, mais aussi avec quelques extraits de L’enchantement simple, d’Autoportrait au radiateur ou encore de Mozart et la pluie, vous pourrez donc plonger dans la matrice bobinienne où l’enfance n’est pas un âge mais une faculté qui ne s’émousse jamais, où l’on s’émerveille de ce qui est là, sous nos yeux et à portée de main, où les désastres qui nous accablent portent sans cesse en eux des promesses de salut et où même l’éternité d’une vie ne saurait tarir son insolente beauté...

Publié le 03/04/2024


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