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théâtre

Et l’acier s’envole aussi

Et l’acier s’envole aussi (2016)
D'après Les Lettres à Madeleine de Guillaume Apollinaire. u détour de ces lettres, on retrouve avec bonheur le poète, ivre de liberté et de beauté, combattant, emporté par les fulgurances de sa plume et de sa flamme.

Au milieu des commémorations de la Grande Guerre qui est la mère de ce XXème siècle terrible, la mémoire de cette passion à distance, entre le soldat dans les tranchées et sa petite fiancée d'Oran, est une autre façon de se souvenir : le discours amoureux s’inscrit à la fois dans cette distance et dans une proximité.  Distance nécessaire pour évoquer l’insupportable, mais aussi grande proximité avec nous (car si la guerre a changé, les mots des amants, eux, pourraient être d’aujourd’hui).

 

Évidemment, le récit de la guerre par un des plus grands poètes de la littérature, à travers des textes peu connus, n'est pas le moindre intérêt de cette entreprise. D'autant que la biographie d'Apollinaire s'en trouve éclairée par des textes de Madeleine Pagès, écrites dans une langue limpide, directe, émouvante, qui a frappé Apollinaire lui-même.    

Publié le 20/12/2016