Black Lights
La chorégraphe a fait appel à huit interprètes — comédiennes, danseuses — pour mettre le corps et le langage au centre d’une mise en scène puissante, résonnant comme un cri de résistance.
Vingt-quatre autrices dans le monde ont écrit à partir de faits réels, lus, entendus ou vécus, avec le principe général suivant : une journée, une unité de lieu, un texte, une situation, une femme. Ce sont des histoires qui racontent un sexisme du présent et témoignent de la nécessité d’entendre et de voir ce qui, chaque jour, est invisibilisé par la société, oublié, négligé. Chacun des textes est d’abord un cri, une langue, un rythme, une inflexion vocale, mais aussi une implication physique, un geste. Il y a derrière ces mots la force des présences, des corps en mouvement ou immobiles, des corps qui témoignent, qui se mettent en jeu, qui apportent leur vérité : celle d’être là en résistance, en puissance, en parole.
Publié le 30/01/2024