yael.jpgYael Naïm nous avait enchantés avec son New Soul, elle récidive avec un album tout en légèreté, passages sombres et moments lumineux, influences jazz, blues, et même un peu de folk balkanique et de bulles pop, entrelacement des racines orientales et occidentales de la franco-israélienne, d'origine tunisienne. 

Pas question ici d'user de l'incontournable et insupportable vocoder, les chansons chamarrées Yael-Naim-She-Was-a-Boy.jpgmettent en valeur la voix, douce et soyeuse, de Yaël, et les instruments, guitare, basse, piano et violoncelle, claviers... Chaque note trouve harmonieusement sa place, dans un ensemble qui s'écoule avec fluidité. Les mélodies mélancoliques s'entremêlent aux rythmes chauds, pour un résultat profond et simple, dépouillé et fouillé. À écouter lors d'une soirée entre amis, propice aux discussions, ou en solitaire, se laissant emporter par ces chants pénétrants.