01f52a353b2319b1df8d167162e8d8fa48bafa7e
F6a2073602a61a9ecc119322d8f755d668eec1d5
D3c6b2dab937ffa606308804d3693637d82ee1ca
85681905323b805cdde55609ef4e1241a3ea6472
Fermer
cinéma

Une pure affaire

3362a38881e70f34e2bcdabc82036ef7a355b9e7

David, la quarantaine, un boulot d'avocat dans un cabinet où on le cantonne aux tâches administratives et une famille dans laquelle la routine semble avoir brisé tout élan.. Le soir d'un réveillon de Noël qu'il trouve aussi raté que sa vie, il met la main sur un sac bourré de drogue et un téléphone portable. Au départ pour dépanner, puis par choix, pour se sortir avec son épouse devenue complice d'une vie devenue trop fade, il décide de se mettre à vendre cette drogue pour son propre profit. Mais rapidement, les propriétaires du sac se rappellent à son bon souvenir.

Adapté d'une nouvelle grinçante de l'auteur anglais Matthew Kneale, le film mêle, sur le ton de la comédie, un regard sur la famille et sur les compromissions qu'on accepte au nom d'un sacro-saint confort. Avec le duo formé par un François Damiens qui a montré (depuis La famille Wolberg notamment) sa capacité à tirer ses personnages vers le tragique autant que vers le rire et une Pascale Arbillot très impliquée dans on personnage, Alexandre Coffre disposait d'atouts sérieux. Hélas, il choisit de tirer son récit vers une comédie à peine acerbe. Même si la critique sociale est présente, elle n'est ici que l'accessoire d'une comédie qui se sert surtout de l'ensemble comme prétexte à un rire pas toujours des plus efficaces d'ailleurs. L'effort est néanmoins méritoire autant que le casting était prometteur, le choix d'abandonner la noirceur au profit du rire se révèle cependant malheureux.

Publié le 02/03/2011 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma