Sur le plateau, 7 danseurs, une multitude de possibilités : hip-hop, danse classique, contemporaine, mêlés aux sonorités made in Gershwin, jazz, ragtime, gospel... au final, des images et une gestuelle quelque part entre esthétique et poésie, propres à se projeter dans le Broadway des années 30, « au pays d'une Amérique multiraciale à l'Histoire à la fois douloureuse et porteuse d'espoir ».
Un spectacle comme le troisième volet (après l'opéra et la danse contemporaine) d'un travail sur l'oeuvre de Gershwin suivi par José Montalvo et Dominique Hervieu, directeurs du Chaillot parisien, chantres d'une « danse jubilatoire et iconoclaste, aux images foisonnantes, qui disent le plaisir des corps en mouvement »... Boucler la boucle donc, à la rencontre du Jeune Public.
Ouh Lalala !
À l'Opéra, les plus jeunes se lèvent avec Georges Gershwin : de la musique, de la danse et un spectacle « qui donne le ton de la saison, riche et dynamique ».
Une rencontre plutôt familière, cette saison encore, pour l'Opéra National de Bordeaux, du côté notamment du Grand Foyer, « plus intimiste » : 20 spectacles programmés, dont 6 créations, marquées par le Hansel et Gretel (une première) du Ballet bordelais, formant une programmation « malicieuse et pleine de tentations ».
Car étudiants et Jeune Public représentent tout de même « 22% de nos spectateurs », comme pour rappeler qu'aujourd'hui, « l'Opéra n'est plus une citadelle où l'on n'ose rentrer ».
Publié le 13/10/2010
Lalala Gershwin, le 19 octobre au Fémina. Tel : 05.56.00.85.95. Toutes les infos dans l'agenda.
