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cinéma

Les rayures du zèbre

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Chasseur de joueurs pour le compte de clubs belges, José débarque une nouvelle fois en Afrique. Il retrouve Gigi, une prostituée avec qui il aime passer du temps et fait le tour des terrains locaux à la recherche d'une nouvelle perle à ramener en Europe. Alors que le club qu'il accompagne ne semble pas accueillir de champion, il rencontre dans la rue un jeune garçon prometteur qu'il recommande à un club.

Comme souvent chez Benoît Mariage, le rire qu'il fait rapidement fleurir est toujours suivi de prêt par un regard souvent plus complexe et teinté de drame. C'est là toute la force de ce double portrait qui regarde aussi bien l'Europe que l'Afrique, le noir que le blanc. Nuancé et complexe, le film décris aussi bien les réflexes post-colonialistes de l'Europe que la tentation d'Eldorado que cette dernière représente pour les Africains. Dans un jeu dont personne n'est dupe, Benoît Poelvoorde incarne parfaitement le ton doux-amer de cette chronique fortement ancrée dans un terrain documentaire. Un terrain qui nourrit de véracité cette tragi-comédie bien dosée, bien sentie et courageuse à bien des égards. Entre scénario très écrit et place laissée à l'improvisation, Les rayures du zèbre trouve le ton juste pour parler de sujets qui ne sont pas que rigolos. Un ton que Benoît Mariage a fait sien depuis ses débuts au cinéma et qui fait la force de son film.

Publié le 05/02/2014 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma