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cinéma

Les deux mondes

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Rémy Bassano restaure des oeuvres d'art tout en menant une vie des plus ordinaires avec sa femme et leurs deux enfants. D'étranges visions et des cauchemars très réalistes commencent toutefois à l'envahir de plus en plus régulièrement et, alors que son atelier se trouve inondé ruinant son travail, il est aspiré dans l'univers parallèle où les villageois de Bégamini voient en lui un sauveur destiné à les libérer du joug du tyran Zotan. Parallèlement, sa 'vraie' vie tombe en ruine lorsque sa femme annonce qu'elle a l'intention de le quitter. Manque de bol, Rémy Bassano, sauver le monde, c'est pas trop son truc...

Distraire les gens non plus en fait. Les deux mondes a tout de la mauvaise bonne idée : un vague scénario potentiellement original (un type perdu dans sa vie destiné à sauver un monde parallèle), un acteur dont le potentiel comique n'est plus à démontrer depuis longtemps (Benoît Poelvoorde) et derrière la tête l'idée de capitaliser au maximum avec un investissement minimal autour d'un divertissement plus banal que drôle parfaitement adapté à la case première partie de soirée de n'importe quelle chaîne. Poelvoorde a beau s'échiner (sans le cacher) à tirer cette farce vers un décalage susceptible de la singulariser quelque peu, Daniel Cohen ne lui prête pas la moindre assistance signant une mise en scène si platement illustrative qu'elle en devient soporifique. Ajoutez à cela une intrigue téléphonée et vous obtenez un produit cinématographique frelaté mais joliment emballé et qui se paie même le luxe de gâcher le talent de Poelvoorde dans de vagues scènes plus poussivement farcesques que franchement drôles.

Publié le 19/11/2007 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma