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cinéma

Lascars

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D'abord, la belle histoire d'une mini-série d'animation dont chaque épisode trouvait son inspiration dans une tranche de vie joliment croquée par une équipe d'amateurs. Quelques péripéties plus tard, après un petit parcours du combattant pour faire d'une passion une possibilité de production, le bébé s'offre donc un destin cinématographique. L'été en banlieue, alors que tout le monde rêve de vacances à Santo Rico, Tony Merguez et José Frelate voient s'envoler leur rêves de voyage. Exit les cocotiers, bonjour la débrouille pour Tony et José contraints d'user du systême D pour profiter des vacances... Forcément, rien ne va marcher comme prévu.

Outre qu'il s'empare de la banlieue, non pour jouer avec ses clichés mais pour y puiser une matière narrative finalement très universelle, Lascars se distingue d'une concurrence en matière de film d'animation en prenant le processus de création à rebours. Au lieu de poser les voix des acteurs sur les scènes filmées, les acteurs ont enregistré les voix de leurs personnages avant que l'équipe d'animateurs ne donne vie à leurs alter ego animés. Dès lors, appuyées sur les prestations des comédiens, les images peuvent développer une énergie propre, nourrie par une interprétation plus que par un simple jeu de cases vocales à remplir. Lascars, c'est aussi un scénario foutraque et généreux qui s'appuie sur les clichés en les tordant allègrement pour donner naissance à une comédie farcesque.

Publié le 16/06/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma