La Biennale des écritures du réel à Marseille

Sortir : Quels sont les objectifs principaux de cette édition du Festival ?

Nathalie Huerta : Cette année, notre principal objectif est de proposer un festival riche en diversité artistique et en réflexion sociale. Nous souhaitons offrir à notre public des spectacles qui les touchent au cœur tout en les incitant à penser le monde et la société qui les entoure.

Sortir : Comment le programme de cette année reflète-t-il les enjeux actuels en dialogue avec l'art, la politique et la société ?

N. Huerta : Cette année, notre programmation est résolument tournée vers les questions contemporaines qui agitent notre société. Nous avons sélectionné des pièces et des performances qui abordent des thématiques telles que l'inégalité, l'identité, la justice sociale et l'environnement. Nous croyons fermement que l'art a le pouvoir de susciter des débats et de provoquer des prises de conscience, et c'est précisément ce que nous cherchons à accomplir avec ce festival. L’idée est d’ouvrir l’horizon et créer des endroits où la parole se libère.

Sortir : Pouvez-vous nous évoquer des événements et moments marquants que le festival prévoit ?

N. Huerta : Pendant trois mois, nous accueillerons de nombreuses compagnies afin d'ouvrir le dialogue. Le théâtre Joliette est particulièrement enthousiastes à l'idée d'accueillir des artistes engagés tels que l'importante compagnie mexicaine Lagartijas tiradas al sol et son spectacle Tijuana, par exemple. Pour nous, il est important d’aller au-delà de nos frontières car il faut savoir ce qu’il se dit ailleurs dans le monde ! Il est indispensable d'observer, de donner un autre regard sur les situations qui pourtant nous concerne tous. C’est ça le dialogue artistique.

Un festival de 2 mois, en 3 grandes traversées et plus de 50 événements de théâtre, danse, littérature, cinéma, expositions, conférences, rencontres, scènes ouvertes, créations partagées…