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cinéma

Joséphine

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Joséphine flirte avec la trentaine mais pas avec l'homme de sa vie. Maîtresse d'un mari lâche et seule avec son chat Brad Pitt, elle ne désespère cependant pas de croiser un jour l'homme idéal. Lorsque sa sœur lui annonce son mariage prochain, Joséphine s'invente une idylle avec un chirurgien brésilien généreux, beau et riche... Empêtrée dans ses inventions, Joséphine doit prendre l'avion pour le Brésil afin de ne pas éventer le mensonge.

Joséphine, c'est d'abord un personnage imaginé par Pénélope Bagieu, incarnation d'une trentenaire girly en quête d'amour, héritière ou parente de la célèbre Bridget Jones. Sur une trame sans grande surprise, la réalisatrice et sa comédienne donnent vie à ce qu'il faut de rebondissements et émotions attendues sur fond de bande son pop-rock. Rien de bien révolutionnaire là-dedans, comédie romantique qui ne dit pas tout de suite son nom, Joséphine croque aussi le portrait d'une génération prise entre aspirations romantiques et individualisme du monde moderne. En héroïne pop et acidulée, Marilou Berry tient la distance, c'est moins le cas des seconds rôles, trop caricaturaux pour faire mieux qu'assurer une présence illustrative. Agnès Obadia, à trop vouloir copier un genre, ne parvient plus à s'en détacher. Rien de personnel dans sa réalisation certes colorée et dynamique mais qui n'évite pas la sensation de déjà vu, Marilou Berry a beau tâcher de tirer le personnage vers une différence plus marquée avec ses aînées, cette Joséphine n'est jamais qu'un décalque de sa grande soeur Bridget Jones (même propension à se réfugier dans le cocon amical ou dans les desserts sucrés en cas de coup dur). Pas forcément désagréable, pas tellement inventif non plus.

Publié le 19/06/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma