J.C. Satàn convoque plus les démons de Kenneth Anger que la symbolique black metal. Une fascination assumée pour les temps héroïques 60's où même une partie de la pop fut sauvage. Le reste se déroule dans le garage à trafiquer bruyamment du punk-rock. Loin d'être les seuls dans ce créneau, J.C. Satàn occupe, dans l'hexagone, le peloton de tête grâce à une gestion professionnelle du border-line et un goût pour le crash-test référentiel, lui évitant la révérence. J.C. Satàn déboîte donc, plein phare mais sans clignotant, les plaques maquillées pour le go-fast d'un groupe français le coffre plein de rock US.