La galette s'ouvre sur Let's go to Bamako, titre léger, entraînant, qui met dans l'ambiance, envole les innaaccueil.jpegsoucis. Un album pop jazzy, cuivrée ou plus folk, guitares, quelques notes d'hamonica, bruitages et rires d'enfants, dégageant une simplicité compliquée, des rythmes pas prise de tête saupoudrés d'une certaine profondeur, "j'écris mes coups de coeur, mes coups de crasse, mes chagrins d'amour, mes histoires désastreuses, ma joie de vivre..."

 

Très personnel donc, et teinté de diverses couleurs. On passe d'un duo un peu guimauve intitulé Drama queen (les filles comprendront...), à innamodja2.jpegécouter les jours où on a envie d'être un peu... dramatique ! Le rythme rapide et pêchu de Mister H redonne tout de suite après le moral. Inna Modja, fraîche et lumineuse, avec sa voix de velours, n'a vraiment rien d'une peste ! Influences diverses de l'avant-dernière d'une famille de 7 enfants, inscrite à la chorale quand elle avait 6 ans : "je chantais comme un pied mais j'adorais ça !", son père l'encourage en la berçant de Ray Charles, Ella Fitzgerald, Otis Redding... "Je trouvais ça plus sympa que ce qu'on m'apprenait à la chorale ! Mais je suis aussi influencée par la musique qu'écoutaient mes aînés", du punk trash au rap hardcore. Hétéroclite ! Comme ce premier album prometteur...