01f52a353b2319b1df8d167162e8d8fa48bafa7e
F6a2073602a61a9ecc119322d8f755d668eec1d5
D3c6b2dab937ffa606308804d3693637d82ee1ca
85681905323b805cdde55609ef4e1241a3ea6472
Fermer
cinéma

Godzilla

8099d522eb72490b8f8c7d47e62c28287e7cc1bf

Ingénieur dans une centrale nucléaire japonaise, Joe Brody voit son épouse mourir lors d'un incident qui détruit totalement la centrale. Résolu à connaître la vérité, il revient sur les lieux quinze ans plus tard avec son fils et découvre un secret caché aux yeux des hommes. Une étrange créature nourrie des radiations atomiques est sur le point d'éclore. Mais quand celle-ci sème la ruine et la destruction en s'échappant, l'humanité semble bien désemparée. Des profondeurs surgit alors un autre monstre oublié de tous...

Repéré grâce à Monsters son précédent film qui donnait à voir un périple étonnant au cœur d'un Mexique envahi de créatures monstrueuses, Gareth Edwards prend en main le destin du lézard le plus célèbre du cinéma. Exit le catastrophisme sensationnel de la version Emmerich, ici les hommes et les monstres n'ont que peu d'interaction. Arrière-plan de la quête des siens mené par Ford Brody, le combat des créatures, très joliment mis en scène, ne l'est que par à coups, par aperçus subtils entre tours en ruines, nuages de fumée et portes qui se verrouillent. Désamorçant d'emblée son blockbuster Gareth Edwards, signe une fois encore un drôle de voyage pétri d'images soignées et d'une ambiance sans équivalent. Une fois encore, c'est une quête d'un amour impossible (celui des créatures ou celui des humains qui ne parviennent jamais à se retrouver) qui transparaît derrière l'affrontement titanesque que montre son Godzilla. Plus proche de son histoire japonaise, cette version donne également à voir une version moins apocalyptique du monstre et de son apparition. L'air de ne pas y toucher, Edwards signe là un gros film sensible et malin qui prend un malin plaisir à déjouer les codes du genre.

Publié le 16/05/2014 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma