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Générations

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Alors que l'EPSAD s'apprête à fêter la sortie de sa quatrième promotion à l'aube de l'été, l'heure est au recrutement des candidats pour le prochain cycle de trois ans. L'occasion d'un regard sur l'une des plus jeunes écoles professionnelles de France.

Lancée il y a neuf ans à l'initiative de Stuart Seide, directeur du Théâtre du Nord, l'Ecole Professionnelle Supérieure d'Art Dramatique recueille en ce moment les derniers dossiers d'inscriptions pour le cycle 2012-2015. Après dépôt des dossiers de candidature, les inscrits participeront à deux tours de sélection pour juger de leur niveau de formation et de leur envie d'apprendre. Une première phase les confronte à un jury autour d'une scène de leur choix parmi un répertoire, la seconde verra 30 candidats prendre part à un stage de cinq jours début juillet entre séances de travail et entretien. Car, comme le rappelle Vérène Corcos, responsable administrative de l'école : « L'EPSAD n'est pas la Star Academy, beaucoup de jeunes le pensent et c'est un gâchis pour tout le monde. Nous avons pour vocation de former des jeunes qui ont déjà une formation théâtrale ».

De fait le cursus est ouvert tous les trois ans pour 15 élèves (répartis à parité quasi égale entre filles et garçons) qui, tout au long de leur formation, prendront part à de nombreux ateliers variés, travaillant avec des metteurs en scène, chorégraphes ou artistes différents. Une formation complétée par des enseignements universitaires qui permet aux élèves d'obtenir deux diplômes en fin de cursus : le Diplôme National Supérieur professionnel de Comédien et une Licence Arts, formation parcours du comédien. Venus de toute la France, les jeunes diplômés restent souvent dans la région du fait du réseau que leur formation a contribué à leur offrir. Régulièrement amenés à travailler avec le Théâtre du Nord, par le biais de petites formes (comme récemment avec le Woyzeck de Büchner sous l'oeil de Bruno Soulier et Eva Vallejo au théâtre de l'Idéal) ou lorsque les élèves sont mis en scène par Stuart Seide dans un spectacle, l'EPSAD entretient avec le Théâtre du Nord un lien durable illustré par le vocable « création-transmission » dont s'est paré le centre dramatique national de Lille. Une façon aussi, comme le rappelle Stuart Seide « d'apprendre à apprendre ».

Publié le 17/01/2012 Auteur : Guillaume B.

EPSAD
22-25, rue de Bergues à Lille
Tél.03.20.00.72.64
www.epsad.fr
Dépôt des dossiers d'incriptions jusqu'au 28 janvier


Mots clés : théâtre