Témoin de l'idylle, Charles Jude est celui qui en parle le mieux : « Giselle, c'est l'évocation, par la poésie des corps, d'un fascinant conte romantique où le tragique de la réalité cède la place au fantastique de l'imagination » approuve le directeur du Ballet bordelais. Acte 1, la réalité : Giselle est une paysanne épris de danse et de Loys, un villageois... qui se révèle être en vérité Albert, un grand seigneur déjà fiancé à Bathilde. Lorsqu'elle apprend la vérité, par la jalousie d'Hilarion, Giselle sombre dans le désespoir et meurt.
Acte 2, le fantastique : dans la forêt, les wilis, ces fiancées mortes, abandonnées jadis par l'homme aimé, se lèvent et se rassemblent autour de leur reine Myrtha. L'imprudent qui apparaît alors sera entraîné dans une ronde mortelle... Un drame romantique total, entre émotion et sensualité, rêve et réalité, et en ligne de fond l'impossible perfection féminine, symbolisée ici par le choix (d'Albert) entre deux femmes que tout oppose. Une quête bordelaise menée par Charles Jude (chorégraphie) et sous la direction musicale de Davd Connelly.