« Remettre la vie dans ce lieu », telles sont les paroles du chorégraphe Jean-Charles Gil, par ailleurs directeur artistique du Ballet d'Europe. De fait, le Transformateur devient une structure artistique permanente. Son concept ? « Casser les cloisonnements et les clivages » dixit Jean-Charles Gil, qui n'a de cesse de questionner la place du danseur, dans tous les sens du terme. Le terme « Transformateur » renvoie à l’échange artistique perpétuel qui transforme les émotions et l’énergie humaine. Le but étant de travailler « en permanence sur la matière première qu’est le danseur ». C’est dans un contexte budgétairement restreint que ce beau projet éclot aujourd'hui, avec une ambition résolue : « ne pas casser le lien avec le public ». Une volonté qui se traduira, par exemple, par l'organisation d'ateliers enfance. En attendant, rendez-vous est donné pour la grande soirée d'ouverture du 5 juin, qui programmera l’« Impro Danse » de Georges Appaix (en photo) et invités, ainsi que le « Work In Progress » de la compagnie Elyamni. Des créations justement inscrites, selon Jean-Charles Gil, dans une éthique morale et un lâcher prise : « La danse se doit d’être libre ; moi je me bats pour être libre d’expression, libre pour tous ». Ou comment faire rimer création avec émotion... Dans le cadre d'une belle transformation.