Bordelune repart en guinguette

Oui, ceci pourrait vous intéresser, rassurez-vous. Guinguette me direz-vous ? « On est pas là pour faire danser les gens » clarifie d'emblée Yannick, au micro : un chanteur, une guitare, un accordéon, mais rien à voir avec la musette, plutôt « du swing manouche, de la java... » La guinguette populaire du XVIIème siècle semble avoir vécu.
En fait à la base il y a l'album (Ma Fleur du mal), puis « l'envie de faire quelque chose de plus festif, histoire de se marrer un peu »... et pour ce p'ti gars de la Champagne de se demander ce que serait une guinguette aujourd'hui.

C'est un personnage, « l'Histoire de ma vieille tante que je voyais tous les week-end », tout en petites phrases, drôle, vivante (« on se prend de tendresse pour elle »), omniprésente dans les chansons et fil conducteur du spectacle. Parce qu'il faut « aller plus loin que le concert en lui-même », casser ce mur qu'il peut y avoir entre chanteur et public, pour « partager plus avec les gens ». Et pour ça, rien de tel que le vaisseau cossu de La Boîte à Jouer.
Ajoutez-y quelques reprises célèbres, Trénet, Bourvil, Gréco (« j'en ai toujours eu envie ») et chaque soir un camarade invité (Calame, Béa, Caumon, Les Gosses de la rue...), bienvenue chez Bordelune.