Dans le cadre de la commémoration nationale des évènements de 1914-1918, cette exposition s'appuie sur des fonds d'archives, des extraits littéraires, des documents audio-visuels, des photographies d'époque, mais également des animaux naturalisés et des objets. Ces documents permettent d’appréhender l’impact de la première guerre "moderne" sur les animaux et la nature.
Acteurs indésirables (mouches, puces poux, punaises, morpions, rongeurs, ) ou "mobilisés" (chevaux, mules, pigeons voyageurs, chiens, dromadaires...) ont ainsi partagé le quotidien des poilus. Des millions d'entre eux ont - les équidés notamment - ont contribué à la logistique de guerre : approvisionnement, transport et accompagnement sanitaire des armées, devenant souvent des victimes collatérales du conflit. Plus de 5 000 chiens de guerre français seront également tués ou portés disparus. Les animaux sont aussi pour les simples soldats des mascottes, des camarades d'infortune qui les aident à tromper l'ennui et à supporter l'horreur de la guerre. De janvier à juin 2016, des conférences approfondiront certains thèmes abordés dans le cadre de exposition : « Les chiens dans l'armée française aujourd'hui » ; « Marseille, ville de l'arrière », « Escadrilles, les animaux et les symboles guerriers » ; « Tranchées, fouilles et conditions de vie des soldat et des animaux » ; « Les fleurs de la Grande Guerre ».