Jean-Claude Gallotta, figure emblématique de la danse contemporaine, a imaginé un nouveau ballet inspiré de l'album de Serge Gainsbourg sortir en 1976. Pour enregistrer la bande-son, il avait fait appel à Bashung, aujourd'hui disparu lui aussi. Gallotta dit avoir reçu cet héritage de l'absence tandis que "la danse a en charge l'énergie qui reste". Sur scène, quatorze danseurs réinterprètent l'histoire d'amour tragique de Marie-Lou et de son homme à la tête de chou. Leurs corps sont à moitié dénudés. Leur amour est à fleur de peau. Le rythme de la chorégraphie se veut aussi sensuel que sauvage, la voix suave de Bashung s'accorde aux notes graves de Gainsbourg. La pièce compte une douzaine de tableaux chorégraphiques.