01f52a353b2319b1df8d167162e8d8fa48bafa7e
F6a2073602a61a9ecc119322d8f755d668eec1d5
D3c6b2dab937ffa606308804d3693637d82ee1ca
85681905323b805cdde55609ef4e1241a3ea6472
Fermer
cinéma

Au plus près du soleil

16d5e8d4f1fa8d183c2bfb93f154cd3dae3a854f

Lorsqu'elle auditionne Juliette, accusée d'abus de faiblesse, Sophie, juge d'instruction, est loin de se douter du choc qu'elle va connaître. En questionnant la jeune femme, elle découvre qu'elle a donné naissance sous X à un enfant, l'enfant que Sophie est son mari ont adopté. Bouleversée par cette découverte, elle avertit son mari tout en craignant de voir son monde s'effondrer si leur fils fait connaissance avec sa mère biologique. Alors que Sophie décide de tout faire pour tenir Juliette loin d'eux, son époux Olivier décide de se rapprocher d'elle pour l'aider.

Plongée dans les non-dits et le mensonge, Au plus près du soleil se révèle moins constituer une quête de vérité que décortiquer une descente aux enfers dont la scène d'ouverture marque un avant-goût. Grégory Gadebois et Mathilde Bisson hésitent entre bonnes intentions, faux-semblants et manipulations et le film tisse un écheveau émotionnel plutôt habile. Malheureusement, Yves Angelo distille tout cela au fil de scènes dont le rythme, trop indolent, finit par tuer la patiente et minutieuse dramaturgie construite par le scénario. Le final, de huis clos étouffant, finit par tourner à l'attente longuette d'un dénouement qui d'attendu se fait prévisible. Des longueurs d'autant plus regrettables que l'on sent les personnages fouillés et complexes (si Sophie est juge d'instruction, Olivier est avocat et tous deux ont un rapport différent à la vérité) et les images soignées (au travers d'une caméra toujours très proche des visages). L'ensemble, à force de vouloir faire monter la tension, finit cependant par la dilapider dans des moments inutiles.

Publié le 06/10/2015 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma