Olivia Ruiz

Dans cet album intimiste, acoustique et presque chuchoté, l’interprète de La femme chocolat, nous livre un moment d’émotion fort, qui retrace ses origines et tente de la reconnecter à ses racines. Cette artiste multiple, incarne les chansons chères aux Espagnols qui ont connu l’exode il y a 80 ans.

Le 1er janvier 1980 voit le jour Olivia Ruiz, de son vrai nom Olivia Blanc, à Carcassonne, dans l’Aude. Si l’apprentie-chanteuse ne réussit pas à passer les épreuves de l’émission de télé-crochet Star Academy, elle n’en réalise pas moins son ambition de percer dans la chanson après des années de pratique. En 2006, l’album La Femme Chocolat s’avère un vrai succès et vaut une Victoire de la musique à la chanteuse de caractère, connue du grand public par le titre « J’traîne des pieds ». Olivia Ruiz réédite cette performance trois ans plus tard avec l’album Miss Météores. Ce gros succès est suivi de l’enregistrement en public Miss Météores Live (2010) et d’une parenthèse avec l’EP Olivia Sings for the Red Star, dans lequel elle reprend une poignée de standards du jazz. En 2012, la chanteuse conçoit de manière indépendante, de l’écriture à la production, de Le Calme et la Tempête, un quatrième recueil enregistré à l’aide d’une tablette à Cuba et finalisé en studio à Los Angeles. Ce chapitre qui clôt sa liaison avec Mathias Malzieu, chanteur du groupe Dionysos, est relayé quatre ans plus tard par À Nos Corps-Aimants et son simple « Mon corps, mon amour ». Olivia Ruiz a remporté par trois fois le Globe de cristal, en 2007, 2010 et 2013.

 

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