NOS CORPS VIVANTS

Comment construisons-nous notre identité ? Qu’est-ce qui nous définit en tant qu’humain ? Qu’est-ce qui nous relie l’un à l’autre ? Quel est le rôle de l’autre dans notre construction ? Arthur Perole explore les émotions humaines, notre besoin d’amour, nos incertitudes, nos peurs, nos rêves.

Il est seul sur un podium qui pourrait être un socle de sculpture ; et encerclé par les spectateurs. Dans cette intimité, son corps est en rotation perpétuelle, visible « sous toutes les coutures ». Il saute d’incarnation en incarnation, telle une pâte qui se modèlerait à l’envi. Le corps se malaxe, se métamorphose en s’inspirant d’images communes : peintures, sculptures, culture Drag. Arthur Perole joue avec nos états, modifie notre perception du réel comme dans un film, en morphing, en répétitions, en ralentissements, en accélérations. Sur les musiques d’un Marcos Vivaldi lui aussi présent sur scène (chansons d’amour, Italo-disco, new beat, techno…), il fait apparaître, avec humour et poésie, un corps frôlant la folie. Cette même folie qui fait de nous des humains vivants.