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théâtre

Loyal-Auguste

Loyal-Auguste (2022)
Deux clowns : un Auguste et un Monsieur Loyal, voilà des années que Gilles Defacque en rêvait. Le confinement lui a donné le temps d’écrire ces dialogues. Comme une réaction épidermique à l’actualité, avec cette façon bien à lui que le clown a de raconter le monde. Et la joie de retrouver Jean Boissery, son acolyte des Barbares (Avignon-2006).

Journal de bord aux confins du burlesque

Ils entrent et sortent sur la piste. L’un est Auguste (Gilles Defacque) et l’autre, c’est Monsieur Loyal (Jean Boissery). Ce sont des duettistes. Il y a le supérieur et l’inférieur, il y a celui qui sait ou qui croit qu’il sait. Ils se répondent du tac au tac puis ils s’éloignent puis ils reviennent et se lancent dans un nouvel échange – une séquence - comme une forme de théâtre radiophonique. Mais de quoi parlent-ils ?

 « Comme une réaction épidermique à l’actualité, à l’air du temps, aux infos. Ils sont au fond du fond dans leur petit cirque de misère et ils font écho à notre époque. Petit peuple sur la piste », écrit Gilles Defacque. L’occasion aussi de retrouver Jean Boissery avec qui il partageait l’affiche dans Les Barbares à Avignon (2006). Sur le plateau de la Cour d’Honneur, une amitié est née avec la promesse de faire un jour quelque chose à deux. Une promesse qui aujourd’hui se réalise. 

Vivement !

Publié le 13/06/2022


Mots clés : Duo de clown