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théâtre

LE MAITRE ET MARGUERITE

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Dans le Moscou des années trente, deux écrivains discutent sur un banc, dans un jardin public. Jésus a-t-il réellement existé ? Tel est le thème de la discussion. Tout à coup, se produit un mouvement de l’air, et un personnage est là, assis sur le banc voisin, qui se mêle bientôt à leur conversation.

 Étranger ? Espion ? Ou intrus simplement ? L’inconnu montre ses papiers : il est en règle. Il est, dit-il, un professeur venu en consultation. Mais, curieusement, il a un don de vision et lit dans l’avenir.
 Peu après, l’un des écrivains meurt comme il l’avait prédit ; le second devient fou – c’était aussi prédit. L’inconnu, c’est le Diable, en visite dans le monde… 

Tel est le début du Maître et Marguerite. Mais le début seulement.
 Car autour de Woland (c’est le nom qu’a pris le Diable), trois récits vont s’organiser et s’entre-tisser : la fantastique sarabande dans laquelle va être entraînée Moscou ; la rencontre, par l’écrivain devenu fou, à l’hôpital psychiatrique, du « Maître », fou aussi, qui lui racontera son amour pour Marguerite ; Et l’histoire de Ponce-Pilate, écrite par le « Maître » (à la suite de quoi il est devenu fou). 
De l’un à l’autre de ces trois romans en un seul, l’intérêt, la surprise rebondissent sans arrêt. 

Version contemporaine du mythe de Faust, transposé à Moscou dans les années 1930, Le Maître et Marguerite est aussi une des histoires d’amour les plus émouvantes jamais écrites. 
Mikhaïl Boulgakov a travaillé à son roman durant douze ans, en pleine dictature stalinienne, conscient qu’il n’aurait aucune chance de le voir paraître de son vivant. 
Écrit pour la liberté des artistes et contre le conformisme, cet objet d’admiration universelle fut publié un quart de siècle après la mort de celui qui est aujourd’hui considéré comme l’égal de Dostoïevski, de Gogol et de Tchekhov réunis.

d’après l’œuvre de Mikhaïl Boulgakov.

Publié le 13/07/2020