Faust

Au soir de sa vie, le docteur Faust se lamente sur l’inanité de toute connaissance et veut se suicider. Par deux fois, les voix de jeunes filles et de paysans qui passent sous les fenêtres l'arrêtent. Se révoltant contre la science et la foi, Faust invoque alors le diable, qui apparaît sous la forme de Méphistophélès. Celui-ci lui promet tout...

De tous les grands mythes littéraires, Faust est celui qui a suscité le plus d’incarnations musicales. La génération romantique, de Berlioz à Gounod en passant par Liszt, puisa dans la magistrale tragédie de Goethe la matière de quantité d’œuvres de genres et de formes très divers, portant sur le mystérieux alchimiste des regards  parfois contradictoires.

L’œuvre de Goethe exerça très tôt une véritable fascination sur Gounod : « J’avais lu Faust en 1838, » écrit-il dans son autobiographie, « et lorsqu’en 1839 je partis pour Rome comme Grand Prix de composition musicale, j’avais emporté le Faust de Goethe qui ne me quittait pas ». Il affirme que les premières inspirations musicales lui vinrent lors de promenades nocturnes à Capri et dans les environs de Naples.

Opéra en cinq actes
Livret de Jules Barbier et Michel Carré
Création au Théâtre lyrique de Paris le 19 mars 1859

 

Coproduction avec l’Opéra Grand Avignon, l’Opéra de Massy, l’Opéra-Théâtre de Metz-métropole, l’Opéra de Reims et l’Opéra de Marseille