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Claude Camous raconte Le massacre des Vaudois du Luberon - Avril 1545

 Claude Camous raconte Le massacre des Vaudois du Luberon - Avril 1545 (2018)
S’appuyant sur des témoignages et des écrits de contemporains, Claude Camous nous fait vivre ces tragiques événements et le martyr des villages du Luberon. Ils ne seront hélas qu’une sinistre préfiguration des guerres de religion qui ensanglanteront la France à la fin du XVIe siècle et au début du suivant.

Lundi 25 Mars 2019 à 17 H. Claude Camous raconte :

Le massacre des Vaudois du Luberon - Avril 1545

Hôtel de Région

27 Place Jules Guesde - (Porte d’Aix) - 13002 - Marseille

04 91 57 50 57.

Présenté et préparé avec le concours de Pierre-Marie Jonquière

06 83 77 81 63.

Entrée Libre et Gratuite.

https://sites.google.com/site/claudecamous/

 

 

François Ier fut un grand roi qui reste pour beaucoup le vainqueur de Marignan en 1515, et son nom est associé aux plus grands artistes de la Renaissance comme Léonard de Vinci et aux magnifiques châteaux de le Loire. Claude Camous a pour lui une affection particulière, sans doute en raison de la participation du « roi-chevalier » au fameux combat d’oranges à Marseille, en janvier 1516. Il lui a consacré plusieurs conférences, sans occulter ses fautes et ses défaillances. Les dernières années de la vie de François Ier furent particulièrement assombries par la tragédie des Vaudois du Luberon, sauvagement massacrés en raison de leur foi en avril 1545, sans qu’il ne juge utile, malgré sa désapprobation, de s’y opposer, craignant la réaction de l’Eglise.

 

S’appuyant sur des témoignages et des écrits de contemporains, Claude Camous nous fait vivre ces tragiques événements et le martyr des villages du Luberon. Ils ne seront hélas qu’une sinistre préfiguration des guerres de religion qui ensanglanteront la France à la fin du XVIe siècle et au début du suivant.

Si François Ier, malgré ses regrets sur son lit de mort, a une part non négligeable de responsabilité, l’Eglise, par son attitude et son intransigeance, reste la principale coupable, et d’ailleurs, 460 ans plus tard, un autre François, Mario Bergoglio, le pape François, le reconnaîtra officiellement en se rendant dans une Eglise vaudoise, à Turin, en juin 2005, une église construite en 1848, après la reconnaissance des droits civils aux Vaudois.  Il y déclara notamment : « De la part de l’Eglise catholique, je vous demande pardon pour les attitudes et les comportements non chrétiens et même non humains que, dans l’histoire, nous avons eus contre vous. Au nom du Seigneur Jésus-Christ, pardonnez-nous ! ». 

 

Publié le 09/12/2018


Mots clés : raconte