CEUX-L, TU ES. SEUL, TUE / SESAME
La musique accentue la noirceur de la proposition. Elles rappellent des scènes de crime, souvenirs indéfectibles, avec lesquelles il faudra bien vivre et qu’il faudra revivre comme un mauvais film pour voir où tout a basculé, comme pour apprivoiser tous les tourments d’une vie passée.
Et c’est justement de cet apprentissage dont il est question ici. Alexandre Lesouëf a approfondi sa pensée en danse et en mots, pour mieux se libérer et faire la démonstration de l’homme qu’il est.
Ceux-L, tu es. Seul, tué syncrétise toutes les peurs d’être, toutes les angoisses de devenir afin de laisser échapper cette féroce envie de vivre. Ce que fait le chorégraphe en empruntant au krump les gestes pour assumer celui qu’il est à compter d’aujourd’hui."
Publié le 10/04/2019