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théâtre

Baudelaire, à fleur de peau

Baudelaire, à fleur de peau (2019)
Une rencontre bouleversante entre les vers sulfureux de Baudelaire et le théâtre qui nous amène à une réflexion très actuelle sur la liberté et la censure.

« Mes fleurs du mal resteront ». Une phrase qui sonne comme une prémonition. Et pourtant … Le 21 juin 1857, Les Fleurs du Mal sont éditées. Le 20 août, Baudelaire comparait devant la 6ème chambre correctionnelle. Il est accusé d’offense à la morale publique et aux bonnes mœurs. Six mois plus tôt, Flaubert avait été acquitté lors d’un procès similaire. Baudelaire est confiant.  On ne peut pas le condamner. C’est avec résignation, qu’il doit pourtant affronter la pire chose que l’on puisse infliger à un artiste, la censure. Confronté à la cruauté des critiques et de la presse, blessé par l’injustice, incompris, le poète se remet au travail. Les poèmes retirés seront remplacés.

Dans un dialogue intérieur où transparaissent l’instabilité de Baudelaire et son incroyable génie, les vers du poète autrefois interdits résonnent comme l’œuvre de sa vie. 

Enrichie de documents d’archive, de lettres et de poèmes, cette plongée dans l’univers baudelairien nous donne à découvrir un homme à fleur de peau qui emporta à jamais avec lui l’image du poète maudit.

 

Publié le 25/03/2019


Mots clés : Comedie dramatique