Les huit acteurs de la troupe reviennent sur le prologue de l’acte III de l’Opérette Imaginaire de Valère Novarina. Son œuvre est à mi-chemin entre l’opérette et le spectacle de music hall où Bach (passion selon Saint Jean), Mozart (Ave Verum), Schubert (Ave Maria) et Haendel (Alléluia) se liguent au jeu de langage de Novarina et aux chansons de Jean Bellorini. Dans un décor cabaret ou bal musette avec ces guirlandes lumineuses, l’ambiance est joyeuse, ils parlent d’amour et tout ce qui va avec : de la haine à la bagarre, dans une ambiance festive et déjantée.
Les jeunes comédiens et musiciens (et un peu danseurs ?) de la compagnie Air de lune occupent la scène avec une belle énergie, campent des personnages aux noms qui en disent long : la Femme pantagonique, l'Acteur fuyant autrui, l'Ouvrier Ouiceps, le Valet de carreau, le Galoupe, Anastasie, le Mortel, la Dame Autocéphale, l'Infini Romancier, le E Muet...
A l’issu de la représentation du 26 février (soit vers 21h15), la troupe viendra à la rencontre du public pour un bord de scène.
