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A mort, amour

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Du 23 au 31 décembre, le romantisme est au rendez vous à l'Opéra de Nice qui revit la tragédie des amants maudits Roméo et Juliette, dans un ballet de Serge Lifar. Avant de proposer la légende funeste de la mythique Sylphide de David Garforth.

 

Pendant les fêtes le public peut se délecter d'histoires rocambolesques où jalousie et mort règnent, de mythes littéraires dansés et d'amours désapprouvés. Dans une chorégraphie plus expressive et dynamique que jamais, Serge Lifar met en scène la tragédie absolue écrite par William Shakespeare. A Vérone, le cœur du jeune Roméo Montaigu s'embrase pour le belle Juliette Capulet et les deux amants voient alors leur vie basculée dans la fougue et l'amour. Cependant, les Montaigu et les Capulet se haïssent depuis la nuit des temps. Les familles se déchirent, les enfants se désirent. De leur hymen jailliront des noces funestes invitant désespoir, haine et mort. Un cadre idéal pour Lifar chez qui l'action est centrée sur les personnages principaux permettant aux amants d'interpréter leur pas de deux tandis que les mots de Lifar résonnent : « Le corps du danseur est un orchestre symphonique, avec ses diverses parties qui s'harmonisent, se rejoignent et se croisent pour que naisse la musique plastique : des bras qui chantent, des mains qui parlent, des jambes qui percutent et écrivent. Le danseur est à la fois l'orchestre, le chef et l'instrumentiste ».

 

Dans une chorégraphie d'Auguste Bournonville arrangée par Dinna Bjørn, l'archétype de la ballerine, la Sylphide revit. Plus qu'une œuvre, ce ballet est un hymne à la danse, une inspiration pour les danseuses, ainsi que l’ultime compliment adressé à une femme. La légende veut qu'un jeune écossais promis à une jolie demoiselle soit courtisé par une Sylphide qui ira jusqu'à lui dérober son alliance. Fou de colère, il tentera de capturer la créature. Un ballet où l'amour ne triomphe pas et où l'agonie, la mort, le désespoir, le chagrin et le suicide conquièrent. Véritable icône, la Sylphide devient égérie de mode et de littérature, selon Théophile Gautier, cette créature « montre des ronds de jambe et des ports de bras qui valent de longs poèmes ». Une soirée exceptionnelle où les deux ballets virevoltent entre amour et haine, entre vie et mort dans des chorégraphies étourdissantes.

 

Publié le 18/12/2017 Auteur : Laura Fortes

 

Les 23, 27, 28, 29 et 30 décembre 2017 à 20h.

 

Le 24 décembre 2017 à 15h.

 

Le 31 décembre 2017 à 18h

 

5/41€

 

Opéra Nice Côte d'Azur (Nice)

 

4-6 Rue Saint-François de Paule

 

04 92 17 40 00

 

http://www.opera-nice.org/fr/

 


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